Tu as le droit de ne pas être parfait(e)…

Oui tu as bien lu : tu as le droit de ne pas être parfait(e)…
Tu as même le droit de faire des erreurs, de te tromper et… de recommencer…
Cool non ?

Pourquoi je te dis ça ?
Parce que la plupart des personnes qui viennent me voir en consultation ne sont pas conscientes à quel point c’est important. Ou alors elles disent en être convaincue mais au fond elles restent dures et exigeante envers elles-mêmes.

Il en est même qui se mettent une pression dingue pour correspondre à une image, pour rentrer dans une boîte, pour être « comme il faut… ».

Comme il faut…

C’est marrant ça cette idée de comment les choses doivent être.

De par notre conditionnement, nous avons appris ce qui était bien ou mal, juste ou faux, bon ou mauvais. Nous en avons fait des croyances et nous y tenons parfois mordicus parce qu’elles nous rassurent. Pire, elles constituent aussi notre identité, ce personnage auquel nous nous identifions depuis l’enfance.

Et voilà la grosse difficulté, nous y croyons tellement à ce personnage qu’il n’est pas déjà facile de le remettre en question.

Enfant, tes parents t’ont certainement dit ce qu’il fallait faire ou comment il fallait être pour « être comme il faut » et comme tu avais besoin d’être aimé(e), reconnu(e), tu en as fait une vérité.

Manifester cette vérité était vital pour toi à ce moment. Tu ne pouvais pas faire autrement.

Sais-tu que c’est ce qui peut t’empêcher de vivre pleinement aujourd’hui ?

Ce qui se passe c’est que par loyauté envers tes parents il est possible que tu maintiennes un fonctionnement qui te pèse plutôt que de remettre les choses en question. Tu préfères te voiler la face plutôt que de voir la vérité.

Alors si ce que je dis résonne, je t’invite dès maintenant à prendre un moment pour toi, avec toi.
Un moment pour ressentir ce qui est là, en dehors des « il faut », des « je dois », en dehors du bien, du mal, en dehors du jugement.

Ferme les yeux, écoute les battements de ton cœur, respire tranquillement, profondément, ressens la vie qui palpite, écoute le murmure de ton âme…

Tu sens comme tout est simple ? Tu sens que tu es bien plus que ce personnage auquel tu  t’es identifié(e) et auquel tu crois tant ? Tu sens l’envie de faire bas les masques et d’oser être qui tu es vraiment ?

Et si tu défaisais les liens qui t’attachent ? Et si tu retrouvais La Liberté d’être ?

Ça te parait peut-être compliqué, tu te dis qu’il faut travailler dur, trimer, en chier… moi je te dis que ça peut être simple si tu y crois… et surtout si tu choisis te t’engager envers toi même à 100%.

Comment faire ?

Selon moi la première chose à faire qui est essence ciel c’est de reconnaître la vulnérabilité qui t’habite, c’est-à-dire d’être d’accord de voir que l’enfant que tu étais a beaucoup souffert de ne pas avoir été reconnu et que cette souffrance a été enfouie profondément.

La plupart du temps, on ne veut pas y toucher parce qu’inconsciemment on croit que si on la fait ressortir on va désigner nos parents comme coupables et ça on le veut pas. Toujours la fameuse loyauté. Du coup, on préfère porter la culpabilité nous-même mais c’est un immense fardeau… et c’est ce qui nous pèse…

Il arrive aussi que l’on entretienne une colère ou une haine contre nos parents que nous désignons comme coupables de tous nos maux mais ce n’est pas pour autant que nous reconnaissons la vulnérabilité. Ce que j’ai pu observer c’est que derrière cette attitude de victime se cache également un sentiment de culpabilité.

Et si je te disais qu’il n’y a pas de coupable ? Et si je te disais que tes parents ont juste fait du mieux qu’ils pouvaient comme toi tu fais du mieux que tu peux à chaque instant ?

Ils ont fait du mieux qu’ils pouvaient mais cela a été une déchirure pour toi de ne pas avoir été reconnu(e). C’est ton innocence qui a été bafouée… tant que tu ne veux pas reconnaître cela, il reste une part de toi qui ne peut pas grandir.

Je ne parle pas d’enfant intérieur. Cette notion ou façon de voir ne résonne pas du tout pour moi car du moment que je parle d’enfant intérieur je me sépare d’une partie de moi et je m’en éloigne.

Non, c’est vraiment une partie de toi qui est là à chaque instant. Cette partie qui fait que tu es parfois dans la réaction, que tu as des comportements automatiques qui te limitent, cette partie qui veut être parfaite, cette partie qui tant qu’elle n’est pas reconnue criera toujours à l’aide et t’empêchera de grandir, d’être libre et de redevenir comme un petit enfant…

Pourquoi redevenir comme un petit enfant ? Ça veut dire quoi ?

Un petit enfant est innocent, pur, spontané, il ne fait pas de suppositions, il n’est pas exigeant avec lui-même, il n’a pas d’idée sur comment les choses doivent être, pas d’idée sur le bien et le mal, il suit ses envies, il exprime des émotions, il vit le moment présent, il savoure le cadeau de la vie, il est dans sa nature essentielle, il est Amour. Il est d’ailleurs écrit dans la bible que le royaume des cieux appartient aux petits enfants et à ceux qui leur ressemblent.

Est-ce que ce n’est pas ça le secret du bonheur ? Le royaume des cieux, le paradis terrestre ?

Je t’invite à te regarder, je t’invite à observer les jugements que tu portes sur la vie, sur les autres, sur toi, je t’invite à voir les croyances cachées derrière ces jugements et je t’invite à être honnête envers toi et de voir si ces croyances t’appartiennent vraiment, si tu y crois vraiment…

OSE te regarder dans les yeux, OSE aimer ce que tu considères comme des imperfections, OSE te prendre par la main, te prendre dans les bras. OSE consoler cette partie de toi qui n’arrive pas à se faire entendre. OSE reconnaître la souffrance… OSE vivre et ressentir pleinement les émotions qui te traversent.

CHOISIS-TOI et OSE vivre ton humanité…

c’est elle qui reflète la divine perfection de ton être !